Nos séjours-aventure sportifs valide-handicapés sont de vrais accélérateurs de réconciliation avec son corps et de gain d’estime de soi. Ils sont une étape clé du parcours d’accompagnement proposé par l’association.
Les séjours-aventure sportifs et l’énergie qu’ils génèrent ont pour vocation de démontrer, notamment à des personnes récemment accidentées mais aussi à l’ensemble de la société, qu’avec une préparation adaptée et une mobilisation de ressources (humaines, matérielles et financières) efficace, de nouveaux espaces peuvent s’ouvrir pour les personnes en situation de handicap et ainsi, de nouveaux horizons de vie, de plaisirs, et de reconstruction tant physique que psychologique ou sociale pour eux même et pour leurs proches.
Chaque séjour est encadré par un responsable de séjour et un référent handicap (personne handicapée expérimentée) et rassemble 5 personnes handicapées à différentes étapes de leur parcours de reconstruction et 5 personnes valides novices dans leur rapport au handicap. Cette « mixité » à plusieurs niveaux (participants valides/handicapés, débutants/expérimentés) est un pilier du travail de Comme Les Autres.
Les séjours sont totalement gratuits pour l’ensemble des participants. Ainsi nous nous donnons les moyens de toucher le plus grand nombre, à commencer par ceux qui ont le moins de ressources matérielles.
Ils sont d’une durée de 5 jours, et les départs se font le lundi matin pour un retour le vendredi en journée. Des séjours ont lieu tout au long de l’année, au départ de chacune de nos antennes régionales.
Le programme n’est pas communiqué à l’avance, les participants le découvrent au fur et à mesure pour que l’effet de surprise renforce l’intensité des sensations.
Nous considérons que les personnes valides sont bénéficiaires de cette action au même titre que les personnes en situation de handicap. En effet, elles vivent, elles aussi, au cours de ces 5 jours, une expérience transformatrice. Rencontrer les personnes en situation de handicap dans leur quotidien permet de découvrir toutes les facettes du handicap moteur : les difficultés dans les déplacements bien sûr, mais aussi les contraintes liées à des activités aussi triviales que la douche ou l’habillement.
Petit à petit, le bon sens et le naturel remplacent la possible maladresse du départ. Quand est-il bienvenu de proposer de pousser le fauteuil ? Comment aider efficacement au transfert du fauteuil à une autre assise difficilement accessible ? A-t-on aussi le droit de se plaindre ? C’est en quelque sorte une formation au bien vivre ensemble entre handicapés et valides.
En outre, lors des activités à sensations fortes, des appréhensions, des peurs,peuvent se manifester autant chez les personnes valides que chez les personnes en fauteuil, ce qui invite chacun à questionner ses propres limites. Cela permet de relativiser la notion de handicap pour se rendre compte qu’en réalité, nul n’étant capable de tout, nous sommes tous handicapés, de façon plus ou moins visible : certains ont une peur panique du vide, d’autres redoutent de s’exprimer en public, d’autres encore ont besoin d’un fauteuil pour se déplacer.
Elle couvre la région Bretagne et la Loire-Atlantique et permettra de répondre à une demande importante d'accompagnements dans la région.
Pour cette nouvelle série de témoignage, nous avons demandé à des parents en situation de handicap de nous raconter leurs histoires afin de lever les aprioris sur le fait de fonder une famille lorsque l'on est en fauteuil.
Parmi les outils que nous utilisons pour accompagner au mieux les blessés médullaires, il y a désormais l'art-thérapie. Lola, travailleuse sociale et art-thérapeute explique les bienfaits de cette approche.